Memoires
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Les Saints de Tenes
Sidi merouane, Sidi Abdelkader, Sidi Djebbar, Sidi Boudharoua, Sidi Handasmass, Sidi Abdelrahmann
Natif de la région de Ténès, l’éminent théologien y a vu le jour en 1838.
Mouloud ben Ali ben Mouloud ben Mohamed ben Maâmmar ben Biskri ben Abou Chouaïb dit Chouaïbi a commencé à étudier les sciences islamiques en 1864 à la mosquée Zitouna de Tunis.
Deux années durant, il sera placé sous la houlette du maître Mohamed-Tahar Ben Achour qui lui enseignera le fiqh. A partir de 1867, il part parfaire ses connaissances à la mosquée Al Azhar du Caire, encadré par le grand mufti Malikite Muhammad Elîsh. De retour en Algérie après cinq ans de formation,
il s’installe dans sa région natale où il se consacre à la propagation du rite de la tariqa Chadhiliyya, très répandue entre Khemis Miliana et le Bas-Chelif.
Ajarrumiya
La charge d'administration de cette zaouïa est assumée par un "Oukil" qui est une fonction héréditaire dans la famille du marabout "Sidi Mouloud Chouaïbi"15.
Pendant plus de quatre décennies, Sidi Mouloud Chouaïbi se consacre à l’enseignement religieux, transmettant à ses élèves ses connaissances sur le saint Coran ainsi que sur toutes les autres sciences
islamiques enseignées à Al Azhar et ce jusqu’à sa mort survenue en 1918..
Retour d'ElAzhar
A son retour à Ténès, il entreprend la construction d’une zaouïa connue sous le nom de zaouïa de Sidi Mouloud Chouaïbi.
Cette dernière construite dans le massif du Dahra, surplombant le Bas-Chelif est composée d’une mosquée, d’une zaouïa, de la maison du cheikh de la zaouïa,
de classes pour l’enseignement et de lieux d’hébergement pour les disciples..
Il est enterré dans un mausolée dans l’enceinte même de la zaouïa. Ce mausolée est constitué d’un dôme contenant une châsse recouvrant la
tombe du saint homme. Les adeptes et visiteurs y viennent en pèlerinage pour faire des offrandes et des prières selon les préceptes de la référence religieuse algérienne.
Hassina Amrouni.
Moukhtassar Khalil
Bien que le Coran soit la matière principale enseignée dans la zaouïa de Sidi Mouloud Chouaïbi, plusieurs sciences islamiques y sont aussi dispensées17.
C'est la lecture du Coran selon la méthode canonique de Warch 'an naafi', par la voie de l'Al-Azraq et de l'Al-Asbahani, qui est assumée dans cette institution religieuse18.
Son nom complet est "Mouloud ben Ali ben Mouloud ben Mohamed ben Maâmmar ben Biskri ben Abou Chouaïb" surnommé "Chouaïbi"4.
Ce faqîh a étudié à la Mosquée Zitouna en Tunisie à partir de 1865, durant deux ans, sous la direction de Mohamed Tahar Ben Achour I5.
Il a ensuite étudié à la Mosquée Al-Azhar à partir de 1867 pendant cinq ans jusqu'en 1872 date de son retour en Algérie6.
Il a été encadré en Égypte durant son parcours initiatique par le mufti Malikite Muhammad Elîsh (1802-1883)7. .